Publications

  • La littérature sans idéal

    Il est parfois bon de revenir sur des livres dont nous n’avons pas parlé au moment de leur parution ou qui, à une occasion inédite, ressurgissent dans notre mémoire. C’est le cas de La littérature sans idéal de Philippe Vilain. Le genre de livre qui vous « remonte », comme remonte plus que régulièrement La littérature à…

  • La main de Sicile

    Un courant de la critique littéraire fait la part belle au texte seul, isolant l’écrivain de sa production. Ainsi le texte, dans l’étalement de son inconscient de texte est lu ans que l’inconscient de l’auteur soit convoqué.  Pourrait-il en être de même avec le travail de l’artiste-peintre ?  Peut-on isoler la main du travail qu’elle produit ?…

  • Séoul, néolibérale et littéraire

    Article publié dans la revue Ideo N°15 Dans l’immédiate après-guerre, la Corée du Sud et plus particulièrement Séoul, entreprirent une politique de modernisation économique entraînant de profonds bouleversements, politiques, urbains, sociaux. La ville se transforma sous l’effet des politiques visant à accélérer la gestion des flux et le développement des échanges marchands. Ces bouleversements de…

  • 2016, une année charnière pour la littérature coréenne

    Article paru dans Culture coréenne N° 92-2016 Après le Japon, la Roumanie, l’Argentine et le Brésil, pour ces quatre dernières années, la Corée du Sud était Pays Invité d’Honneur de Livre Paris 2016. Trente auteurs coréens présents dans un même temps et dans un même espace, à la suite d’un accord signé entre Vincent Monadé…

  • Traduire, éditer la littérature coréenne en France : à propos d’une expérimentation

    Article publié dans la revue de l’Université Nationale de Chungbuk, 2018.     Ce texte introduit en France la littérature coréenne (quelques années plus tard, en 1896, la France et la Corée signeront leur premier traité de coopération). Printemps parfumé, sera suivi en 1895 de l’adaptation d’un autre conte coréen Shim Cheong. En 1934, Figuière…

  • ÉCRITS DE L’INTÉRIEUR

    A PROPOS DE L’OEUVRE DE LEE SEUNG-U J’ai découvert l’œuvre de Lee Seung-u lors de la publication en France de son premier roman traduit. C’était dans les années 2000. La lecture de L’Envers de la vie[1] m’avait alors séduit par la polyphonie du texte et la violence toute rentrée du jeune personnage, Pak Pukil, devenu…

  • Voyage à Cantant, une lecture nostalgique

    On ne choisit pas impunément l’exil : « L’obsession de l’ailleurs, c’est l’impossibilité de l’instant, et cette impossibilité est la nostalgie même », dit Cioran dans son Précis de décomposition. Au cœur de Cantant transparaît l’architecture qui le soutient : l’exil et la nostalgie. Une nostalgie sans plainte ni regret, en quelque sorte une nostalgie fondatrice qui interroge le…

  • Une introduction à « Promenades dans la littérature coréenne »

    Assemblés au sortir de la pandémie, les textes quicomposent ce livre se proposent d’offrir des ponts entrela littérature coréenne et l’actualité. J’ai essayé de tracer des chemins littéraires à travers les ennemis multiformes de la modernité – la solitude, la ville étouffante, la désagrégation de l’unité familiale et lecapitalisme – et les possibles du monde…